Broken Promises: Canada at Lima on Climate Change
Press Release
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Lima, 12 December 2014 – Days before the start of the Lima Conference on climate change (COP20), UN Secretary General Ban Ki-moon urged Canada to become more ambitious and visionary on the global fight against climate change. The government’s current actions in Lima do not bring us anywhere close to that target.
Adding to this week’s comments made by the Prime Minister, wherein he referred to oil and gas regulations as “crazy”, Canada’s stance on climate change is considered a joke at home and on the international scene here in Lima. Although it was once a proactive leader, Canada has now lost its relevance in international negotiations. Indeed, there’s a reason Canada didn’t get any Fossil of the Day this year (the “award” given to the most obstructive countries at COP, in the past often given to Canada). “It’s not because Ottawa’s delegation turned into a positive influence here but because our country is becoming more and more irrelevant at these talks,” said Alex Cool-Fergus of the Canadian Youth Delegation.
Over previous years, both G8 and G20 countries committed to phase out fossil fuels subsidies, but they still total almost $1 billion in Canada. Despite its commitment in Warsaw last year, the Canadian government tossed regulating oil and gas sector aside. Even the unambitious Canadian Copenhagen target is officially out of reach without regulations on Canada’s oil and gas sector, according to Canada’s independent environmental watchdog.
Canada should honour the promise made a year ago in Warsaw and put its offer for climate action after 2020 (‘intended nationally determined contribution’, or INDCs, in UN speak) by the end of March 2015. The government should also help move forward discussions on how climate financing for poor countries will reach the US$100 billion per year by 2020 as rich countries promised in Copenhagen in 2009. Ottawa should also play a positive role in the discussions around assessments of pledges that countries will put forward before the next major climate conference in Paris next year. “Assessments of country pledges are crucial to determining whether all countries are contributing their fair share and whether we are, collectively, on track to avert the worst of climate change,” said Christian Holz of Climate Action Network Canada
As a recent poll shows, nearly nine in ten Canadians want more international actions and efforts on climate change. Therefore, Catherine Gauthier from ENvironnement JEUnesse concluded, “The government is not fulfilling its duty to reflect its citizens’ voice at the international level. As members of civil society, we’ve seen Canadian negotiators prioritize fossil fuel companies over public interest time and time again in Lima.”
The presence and dynamism of delegations from Québec, Ontario and British Columbia indicates at what level steps are actually being taken for reducing emissions across the country. “On the international scene, these provincial governments are better representing Canadians’ aspirations on the climate issue than the federal government,” added Alain Brunel from AQLPA.
These talks will lead us to Paris at the end of 2015, at which time Canada will have a newly elected government. “Although all opposition parties currently propose stronger climate policy than the Canadian government, climate change must be a top priority during the election campaign in 2015 and beyond. Canadians deserve a race to the top as far as the climate aspirations of all political parties go, and we hope any new government will change things up with regards to Canada’s contribution to the international process and, crucially, climate action at home. Canada cannot possibly expect to be a leader in global diplomacy if it maintains a business-as-usual stance on fossil fuels and climate change,” insists Leehi Yona of Adopt a Negotiator.
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For more information:
Catherine Gauthier, ENvironnement JEUnesse (ENJEU)
catherine.cgauthier@gmail.com
Lima: (011 51) 943 987 850
Montreal: 514 377 3114 (from December 15th)
Leehi Yona, Adopt a Negotiator
leehi@dartmouth.edu
Lima: (011 51) 991 578 713
Alex Cool-Fergus, Canadian Youth Delegation (CYD)
alex.coolfergus@gmail.com
Isabelle Ménard and Mireille Pelletier, Confédération des syndicats nationaux (CSN)
Isabelle.Menard@csn.qc.ca
Mireille.Pelletier@csn.qc.ca
Christian Holz, Climate Action Canada (CAN-Rac)
cholz@climate.works
Lima: (011 51) 987 433 280
Canada: 613 618 4601
Alain Brunel, Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA)
Work: 418 642 1322
Cell: 514 835 3402
Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate
De fausses promesses
Le Canada aux négociations internationales sur le climat
Lima, 12 décembre 2014 – Quelques jours avant l’ouverture de la conférence de Lima sur le climat, le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a exhorté le Canada à être plus ambitieux et plus visionnaire dans la lutte internationale contre les changements climatiques. Les actions du gouvernement canadien à Lima ne nous rapprochent pas de cet objectif.
En plus des commentaires fait par le premier ministre cette semaine, où il a déclaré que la réglementation des secteurs du pétrole et du gaz serait « fou », la position canadienne sur le climat est considérée comme une farce, tant au Canada que sur la scène internationale à Lima. Alors qu’il a déjà été un leader, le Canada a désormais perdu sa pertinence dans les négociations internationales. En effet, le Canada n’a remporté aucun Fossile du jour (le « prix » remis aux pays les plus nuisibles aux négociations, souvent attribué au Canada dans le passé) cette année – « non pas parce que la délégation d’Ottawa a une influence positive ici, mais parce que notre pays est de plus en plus isolé dans ces négociations, » a déclaré Alex Cool-Fergus de la Délégation jeunesse canadienne.
Dans les années précédentes, les pays du G8 et du G20 se sont engagés à éliminer les subventions aux énergies fossiles. Malgré son engagement à Varsovie l’année dernière, le gouvernement canadien a mis de côté la réglementation des secteurs du pétrole et du gaz. Même la cible peu ambitieuse du Canada à Copenhague est officiellement hors de portée sans réglementation des secteurs du pétrole et du gaz, selon un organisme de surveillance environnementale indépendant.
« Le Canada devrait s’engager à honorer sa promesse faite il y a un an à Varsovie et dévoiler sa contribution nationale de réduction des émissions de gaz à effet de serre (‘intended nationally determined contribution’, ou INDCs dans le langage onusien) d’ici la fin de mars 2015. Le gouvernement pourrait aussi contribuer à faire avancer les discussions sur le financement aux pays pauvres pour atteindre 100 milliards de dollars US par année dès 2020 comme l’ont promis les pays riches à Copenhague en 2009. Ottawa peut aussi jouer un rôle positif dans les discussions entourant la révision des engagements pris en vue de la prochaine grande conférence sur le climat à Paris l’an prochain, » a déclaré Christian Holz du Réseau action climat Canada. « De telles évaluations sont cruciales pour déterminer si ce que les pays proposent comme leur juste part est, collectivement, sur la bonne voie d’éviter les pires impacts des changements climatiques, » a-t-il ajouté.
Comme le montre un récent sondage, près de neuf Canadiens sur dix souhaitent plus d’actions et d’efforts internationaux sur le climat. Ainsi, Catherine Gauthier d’ENvironnement JEUnesse conclut que « le gouvernement ne s’acquitte pas de son devoir de représenter la voix de ses citoyens au niveau international. En tant que membres de la société civile, nous avons vu les négociateurs canadiens prioriser les compagnies d’énergies fossiles plutôt que l’intérêt public à de maintes reprises, et cette fois encore à Lima. »
La présence et le dynamisme de délégations du Québec, de l’Ontario et de la Colombie-Britannique montrent à quel niveau des mesures sont prises pour réduire les émissions à travers le pays. « Sur la scène internationale, ces gouvernements provinciaux représentent davantage les aspirations des Canadiens sur l’enjeu du climat que le gouvernement fédéral, » a ajouté Alain Brunel de l’AQLPA.
Ces négociations nous mèneront à Paris à la fin de 2015, au moment où le Canada aura élu un nouveau gouvernement. « Bien que tous les partis d’opposition proposent une politique climatique plus forte que le gouvernement canadien, les changements climatiques doivent être une priorité durant la campagne électorale en 2015, et au-delà. Les Canadiens méritent mieux alors que les aspirations politiques de tous les partis sont plus grandes, et nous espérons qu’un nouveau gouvernement changera la donne en ce qui a trait à la contribution internationale du Canada au processus et, de manière cruciale, aux actions domestiques. Le Canada ne peut pas espérer être un leader dans la diplomatie internationale s’il maintient le statu quo sur la question des énergies fossiles et des changements climatiques au niveau national et international, » a insisté Leehi Yona d’Adopt a Negotiator.
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Pour plus d’information :
Catherine Gauthier, ENvironnement JEUnesse (ENJEU)
catherine.cgauthier@gmail.com
Lima : (011 51) 943 987 850
Montréal : 514 377 3114 (dès le 15 décembre)
Leehi Yona, Adopt a Negotiator
leehi@dartmouth.edu
Lima : (011 51) 991 578 713
Alex Cool-Fergus, Délégation jeunesse canadienne
alex.coolfergus@gmail.com
Isabelle Ménard et Mireille Pelletier, Confédération des syndicats nationaux (CSN)
Isabelle.Menard@csn.qc.ca
Mireille.Pelletier@csn.qc.ca
Christian Holz, Réseau action climat (CAN-Rac)
cholz@climate.works
Lima : (011 51) 987 433 280
Canada : 613 618 4601
Alain Brunel, Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA)
Bureau : 418 642 1322
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